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Laurence Bost 

"La beauté est vérité, 
et la vérité est beauté"
John Keats

Ce que j'ai toujours su depuis mon enfance, c'est que l'art m'attirait sous toutes ses formes. Je garde encore un souvenir ému de l'exposition Chardin au Grand Palais, où m'avait emmenée ma mère quand j'avais dix ans. Et j'ai été marquée à jamais par les ballets ou concerts auxquels m'initia mon parrain. Après des moments de ténèbres profondes, ma vie a basculé. Mon cœur s'est ouvert. J'ai posé un regard neuf sur le monde, les êtres et les choses.

 

Alors un besoin irrépressible de prendre un pinceau s'est emparé de moi, bouleversant à jamais ma façon de vivre...Ensuite est venu le temps de la confrontation. Il me fallait trouver mon propre langage. Admirative des maîtres tels que Rembrandt, Sorolla, Sargent ou Zorn, tous peintres de la lumière, j'ai commencé doucement à percevoir les sujets, les couleurs ou les contrastes que je voulais faire miens.

 

La bonne étoile des peintres devait veiller sur moi, puisque, très vite, j'ai pu vivre de ma peinture : des enseignes prestigieuses telles que Axa ou bien des galeries ont fait appel à moi. Pour moi la peinture se situe sur un plan supérieur. Elle devrait permettre à ceux qui l'approchent (en la pratiquant ou en la regardant) de transcender leur vision du monde, de réveiller en eux l'émotion du Beau, du Bien et du Vrai. Qu'elle évoque un moment de douceur et d'amour, qu'elle partage les abîmes de la souffrance ou de la solitude, qu'elle soit une porte ouverte sur un instant de rêve ou d'évasion, j'aime l'idée que la peinture se fasse l'écho de la lumière ou des ombres qui nous traversent. Qu'elle soit une présence réconfortante.

 

 Je dédie ma peinture à ma petite sœur Emmanuelle, sans qui je n'aurais peut-être jamais pris les pinceaux et qui, par sa mort, m'a fait renaître à la vie.

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